Chaque soleil allumé de paraphrase inédite
Est le ouï-dire d’une femme qui se déshabille
Sur des heures de falaise
Quand ma plume fait le cauchemar
D’un ciel à pollution de sens
Je fais la caricature d’une voix cachée
Derrière des fenêtres de prose
Pour parler des femmes vêtues de forme indéterminée
Toutes femmes connaissent par cœur
Les instruments de lune à murmurer
On dirait une Aude à la requête
D’une audience d’amour
Elles savent aussi
Comment parfumer un rêve
Avec la présence de l’autre, son absence et son
oubli
S’il y a lieu de corps à confondre
Alors, de partage en pâturage
Des silences déverrouillés à la manière
Des cloches d’une cathédrale
Qui prennent des rebonds sur le plancher
Sur le sofa, dans la cuisine
Jusqu’à ce que les pouls soient en harmonie
De fièvre à refaire
Sur la terre les femmes ont des couleurs de poème
Quand les roses sont en cherté de présence
Mais dans le ciel elles voyagent
De secret en baiser bleu
Quand la nuit a le retard d’une belle aventure
Le plus grand baiser est un regard sans retour
Un soulèvement de cheveu à cloner
De frissons doux
Et si la vie est une cadence de queue de marelle
Les femmes ont pour châtiments le ramassage
Des cœurs brûlés de faux azur
« La nuit n’est pas le premier secret des baisers bleus » est un poème inédit d’Anderson Dovilas offert aux lecteurs d’Île en île. Durée: 1:47 minutes
© 2011 Anderson Dovilas
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